Ennui, quand tu nous tiens... [Free !]

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- … Fait chier…

Telles furent les premières douces et poétiques paroles d’Axel, debout de bonne heure ce matin là. Et là, je vous arrête tout de suite. Oui, il arrivait, parfois, que la torche humaine (parmi d’autres surnoms tous plus étranges les uns que les autres – là, nous faisons bien évidement référence à ses cheveux…), se lève tôt. J’ai bien dit parfois. Car Axel avait aussi la capacité de pouvoir dormir onze heures de suite comme un bienheureux – mais c’était plus par gourmandise qu’autre chose.

Mais revenons-en au sujet de départ. Axel, donc, était levé, habillé douché. C’est quand il avait regardé, finalement, pour la première fois de la journée l’heure sur son portable qu’il s’était subitement senti très bête : les cours débutaient à 9 heures, et lui, il était prêt. Mais 2 heures en avance : il était sept heures du matin. Dire qu’il aurait pu flemmarder. Mais maintenant qu’il y pensait, il n’avait entendu aucune sonnerie de réveil, et il faisait plus sombre que d’habitude…
Dehors, il ne faisait pas chaud, et une légère rosée brillante s’était déposée sur l’herbe pendant la nuit. Le soleil n’était pas encore levé, mais vu la teinte rosée, orangée et bleu clair du ciel, il n’allait pas tarder à se montrer. En cette période, le silence demeurait, parfois légèrement troublé par le souffle d’une brise ou d’un fort coup de vent.

Cela faisait bientôt une semaine qu’il était arrivé au pensionnat, envoyé tout droit de Californie par ses parents qui l’y avait quelque peu… poussé. Et il découvrit par un merveilleux hasard qu’il y avait, dans ce pensionnat, des personnes ‘comme lui’, c'est-à-dire avec des facultés étrange. En parlant de ça, il n’avait aucune idée d’où venait la sienne… Bref. La cafétéria n’était bien évidement pas ouverte. De toute façon, il n’avait pas faim, et il n’était pas du genre à manger des masses, dès le matin. Enfin, si, de temps en temps. Mais bon. Comme il n’avait rien à faire et qu’il fallait bien qu’il s’occupe pendant les deux heures à suivre. Il passa machinalement sa main dans sa tignasse rouge, l’ébouriffant plus qu’à la base, se dirigeant vers la salle de loisir ; il y avait des canapés, là bas, au moins, et puis il n’avait pas envie de rester dans les dortoirs. Et ils étaient très confortables, les canapés, alors pourquoi s’en priver ?

Quand il entra dans la pièce, il n’y avait évidement personne. Même s’il l’avait su depuis le début, il ne put s’empêcher de soupirer, las. Et même s’il commençait à le connaître, il balaya l’endroit du regard. Il y avait, en gros, des télévisions, des consoles de jeux vidéo avec les jeux allant avec, une table de babyfoot et une table de billard. Ajouté à tout cela, il y avait trois canapés. Axel se laissa choir sur celui qui était le plus près. Il laissa sa tête basculer en arrière, fermant les yeux, cherchant quelque chose à faire. Il n’avait pas envie de jouer à la console, et encore moins au billard et au babyfoot avec lui-même. Et après avoir stoppé net à toute réflexion, il se dit, cinq secondes plus tard, qu’il s’ennuyait ferme.

Mais aussi ! Quelle idée avait-il eu de se lever aussi tôt sans que personne ne le lui demande ?!

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Être a moitié dragon pour hikaru avait des avantages comme des inconvénients. Par exemple, le jeune homme ne pouvait ressentir l’accablement d’une dure journée de travail. Et même parfois il n’en trouvait plus le goût de dormir et faisait des nuits blanches a ne plus en finir plus bêtifiantes que distrayantes. Le garçon restait souvent dans sa chambre, coi, ne sachant que faire et n’ayant pas le goût d’aller sortir le soir de balader dans un internat, de toute manière il n’y avait rien d’ouvert a 4heures du matin, et a part de faire prendre par les surveillants de nuit on ne pouvait rien faire a part extravaguer entre des rêves réelles et d’autres complètement hagard. Le jeune homme veillait donc depuis un moment. En réalité, depuis l’heure où tout le monde était aller dormir. Le garçon s’ennuyait à mourir, son chat lui tenait compagnie, la seule présence qu’il connaissait pendant ces heures perdues dans la solitude. Le jeune homme n’avait qu’une chose simple a faire : lire. Tel était sa passion, tel était la chose qui l’occupait a part son chat qui venait parfois lui frotter le bout des pieds pour demander un peux d’affection.

Le garçon lisait un livre depuis un moment, il faisait a peux près 900 pages et le bouquin était assez ennuyant et donc long a lire, mais c’était le dernier que hikaru avait en réserve de la bibliothèque, il pensait d’ailleurs se prendre un carte pour emporter plus de 3livres par visite et aussi pour pouvoir venir entre les heures de midi et deux. Le garçon avait finit la dernière phrase, le dernier mot du livre, ce moment où toutes ces pages deviennent plus censées et où toute l’histoire défile devant vos yeux pour a la fin vous faire sortir un commentaire de vos fines lèvres qui machinalement sortent un « bof » ou alors un « cool » ou d’autres mots de ce genre. Mais ce ne fût pas la réaction de hikaru qui ferma le livre sans rien dire, le regard toujours aussi brillant mais un peux perdu et il déposa la livre sur sa table de chevet. Il se leva, s’étira, se regarda dans le miroir pour voir si il n’avait pas une mine trop fatiguée puis il décida de sortir, 7h était l’heure idéale pour profiter d’un beau lever de soleil et aussi de se promener dans les couloirs sans avoir des gens qui hurlent dans vos oreilles dès la première pièce où vous entrez.

Il prit ces clés et son chat qui se cala dans les bras du garçon, hikaru passa rapidement un coup de brosse sur ces cheveux toujours en bataille où il n’y avait jamais une mèche qui ne tenait pas en place, puis il mit sa bague qu’il appréciait tant. Une fois prêt, le garçon réajusta ça veste blanche qu’il avait mis car il faisait pas réellement très chaud et il ouvrit la porte et sortis de la chambre sans oublier de fermer la porte derrière lui et de mettre sa clé dans sa poche de jean. Le garçon descendit les marches qui se trouvaient vers le couloir où les chambres étaient alignés, puis il commença a se promener un peux dans le hall et arriva en face d’une salle où les portes étaient ouvertes. Cela afficha un grand sourire sur le visage de hikaru qui eut son regard brillant qui revint d’un coup et après quelques secondes il n’hésita pas et rentra dans la salle. Une fois dedans, il vit plusieurs jeux, la plupart qui étaient utiles quand on faisaient une soirée entre amis où alors quand on avait finit les cours et qu’on voulait s’occuper, mais pas vraiment des jeux qui vous donnent envie de jouer le matin ou seul l’après midi. Hikaru tourna la tête et vis des canapés puis des cheveux rouge –drôle de couleur de cheveux, mais hikaru ne pouvait pas critiquer avec ces cheveux plus que dérangeants et cet air efféminé qu’il avait-, il s’approcha de la personne en question, hésita un moment avant de se mettre juste a coté du canapé et déclarer le ton amusé et toujours pétillant de vie :

« Bonjour ! C’est rare que des personnes traînent ici deux heures avant les cours ! »

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Des bruits de pas. Quelqu’un approchait derrière lui. Bon, il ne fallait pas être très intelligent pour le savoir, c’est vrai. Le son rythmé des pas était immédiatement reconnaissable, par ce que commun et pas vraiment très rare. Cependant, il ouvrit les yeux soudainement. Il ne s’attendait pas à entendre des pas à cette heure-ci. Il n’était pas sensé y avoir personne ? Aux dernières nouvelles, si. C’est pourquoi Axel était plutôt étonné. Son regard vert balaya la pièce, et, effectivement, quelqu’un venait de passer la porte. Il ne bougea pas la tête pour le moment. Mais dans cette position, il ne voyait pas vraiment le visiteur. Il savait simplement qu’il était un élève, ayant vu l’uniforme qu’il avait sur lui. Le même que le sien, à quelques détails près.

Axel, lui, était « débraillé », comme d’habitude. Enfin, ça, c’étaient les professeurs qui le lui avaient dit. Le pantalon, il n’y avait pas de soucis (de toutes façons, il n’y avait pas trois cent mille façons de porter un pantalon…) mais sa chemise blanche n’était pas rentrée dans la ceinture et elle était déboutonnée de trois attaches en haut, laissant un aperçut de ce qu’il y avait en dessous. C’est était limite frustrant. Il avait sa veste, mais pas sa cravate. Il n’avait pas eu envie, aujourd’hui. De temps en temps, il la nouait sous le col, mais seulement quand l’envie lui prenait. Ses cheveux étaient, comme d’habitude, totalement ébouriffés. Il ne pouvait rien y faire, de toutes façons. Et puis, ce n’était pas mal ainsi, alors pourquoi chercher plus loin ?

Cette position étant assez inconfortable pour observer le nouvel arrivant, il releva la tête et la tourna vers la gauche, faisant légèrement pivoter son corps pour ne pas se déboiter les vertèbres. Il fit un geste sec de la tête pour dégager une mèche rouge qui lui tombait devant les yeux. Fichus pics. Il n’y avait pas moyen de les maîtriser, sauf évidement sous l’eau, où ils devenaient plats et où on pouvait enfin voir leur vraie longueur, qui pouvait plus ou moins étonner (ils étaient en réalité très long). Mais là n’était pas – du tout – la question.

Le nouveau venu était blond, avec des yeux bleus. Mignon, pensa Axel, avec un sourire intérieur. Ses cheveux étaient aussi du genre désordonnés, mais moins que ceux d’Axel. Mais ces deux orbes céruléens étaient agréables à regarder. De plus, il ne semblait pas hostile à la présence du roux. Roux qui ne l’était pas non plus. Un Axel méchant et fermé, c’était la fin des haricots. D’ailleurs, pour lui montrer qu’il n’était pas contre un peu de compagnie, il lui adressa un de ses sourires dont il avait le secret. Au moins que l’autre garçon se voie le bienvenu. D’ailleurs, il semblait avoir à peu près le même âge que lui.

Le blond lui adressa la parole, et à ses mots, il opina vivement de la tête, lui montrant son total accord. Lui-même était également assez étonné de voir quelqu’un à cette heure-ci.

- J’te le fait pas dire ! Mais bon, pas moyen de me rendormir, alors…

Axel pivota complètement pour se retrouver face au nouveau venu. Il était cependant toujours sur le canapé, alors il croisa les bras sur le dossier, en dessous de sa tête et y posa son menton. Même s’il ne l’avait jamais vu, Axel lui parlait comme s’il le connaissait depuis longtemps. Il faisait toujours comme ça. Par ce qu’il avait remarqué que, la plupart du temps, établir le contact était plus simple ainsi. Et puis de toute façon, il avait toujours été assez familier avec les autres. C’était dans sa nature.

- Qu’est-ce que tu fabriques ici à une heure pareille ?

Il avait un grand sourire affiché sur ses lèvres, et il le regardait de ses yeux émeraude sans pour autant avoir un regard lourd. Il était simplement amical.

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Le jeune hikaru pus enfin voire l’inconnu de face, il avait des cheveux bien débroussailler, même plus que le jeune garçon qui eut un plus grand sourire en voyant qu’il n’avait pas les cheveux les plus emmêler du monde, non, l’inconnu gagnait haut la main. Il avait un regard sinople profond et tout aussi brillant que celui d’hikaru, le genre de regard qui, dès que vous le croisez vous avez envie de sourire et d’oublier tous vos soucis qui sont dans votre tête. Hikaru aimait bien ce genre de personne, car habituellement les gens étaient très désagréable, surtout avec hikaru qui n’avait pas vraiment un look comme les autres ni un regard sur le monde aussi « noir » que ce que la norme envisageait. Alors, voir de temps a autre des personnes qui, elles aussi aiment sourire, rigoler ou afficher des regards heureux sur leur figure rendait toujours hikaru encore plus aimable qu’il ne l’était déjà et plus amusé ou amusant… Hikaru regarda une nouvelle fois autour de lui, il chercha un long moment quelque chose du regard et y trouva enfin ce qu’il voulait… Il se dirigea lentement vers un coin de la salle avec une grâce féline qu’il aimait bien avoir quand il était de bonne humeur, puis il prit une chaise dans sa main et la tira contre le tapis en face du canapé. Le garçon posa ensuite la chaise et s’asseyait dessus calmement, le regard toujours brillant et un petit sourire aux coins des lèvres.

Il eut un petit rire –à savoir pourquoi- et il se cala contre le dossier du siège. Posant lentement ces frêles mains blanches sur ces genoux, il regardait sa bague qu’il gardait toujours sur son doigt. Après avoir joué avec un moment, il reposa son regard sur l’inconnu et remit ces cheveux en place d’un geste de la nuque, même si ils étaient toujours autant emmêlés. Le jeune homme ferma lentement les yeux, toujours un sourire amusé, et daigna enfin a répondre a l’inconnu avec un ton un peux trop énergétique pour l’heure qu’il était :

« Hmm… Ce que je fabrique ici… Ben je m’occupe, dans ma chambre c’est assez ennuient faut dire… Même si ryu est là pour me porter compagnie ! Hein mon beau … ? »

Il rouvrit les yeux en regardant dans les yeux son chat noir qui miaula pour lui répondre, comme-ci le chat avait tout comprit et savait qu’on parlait de lui. Il ronronna alors un peux et sauta des bras de hikaru, il sauta atterrissais sur le sol avec la même adresse féline que hikaru, comme-ci il copiait sur ces manies au fil du temps. Le chaton s’étira un moment et sauta sur le canapé par la suite et se frotta un peux la joue contre celle de Axel. Hikaru lui était stupéfait, rare étaient les personnes que Ryu appréciait, peut être car axel ressemblait vaguement a hikaru. Mais, comme le pensait hikaru ryu arrêta rapidement cela et s’allongea en boule sur le bord du canapé et ferma les yeux. Le chaton poussa un petit soupir et se reposa. Hikaru lui posa de nouveau son regard sur l’inconnu et lui adressa un sourire :

« A qui ai-je l’honneur ? »